Je suis, avec Catherine Goursolas, le co-directeur bénévole de la galerie Le 36. Le 21 mars nous avons organisé une réunion à l’atelier afin de faire le point sur l’avenir de la galerie: un rapide bilan de l’année 2018/2019, son déménagement, le festival et divers chose. Étaient présent les artistes Denis et Arlette Pérez, Stéphane Halbout, Anne Girard, Marie Cécile Chevallet, Florence Crinquand, Mari Anne Pouhin (également directrice de l’école des Beaux Arts de Dole), Alan Giboudot comptait également parmi nous.
Nous avons pu parler des priorités de travail et de l’organisation autour de la galerie.
DRAC et ESTAMPE
Mais si je parle de cette réunion, c’est par rapport à deux points qui ont suivis cette réunion, la sensation de mépris de la DRAC vis à vis des artistes et de l’absence de l’estampe dans le Doubs.
Sur la partie art visuel de la DRAC, je n’en parlerai pas plus, il y a bien longtemps que je ne compte plus sur cette institution pour le moindre projet, après les horreurs entendues dans un bureau, je pense déjà à la débrouille avant eux (même si ça mériterait un petit article avec les différents et nombreux témoignages de mépris des artistes que je recueille à droite, à gauche).
Par contre, sur la partie estampe dans le Doubs, je vais développer un peu. Pourquoi le Doubs, alors que je me trouve dans le Jura? C’est la présence de Florence Crinquand. Cette artiste a fait une heure et demi de route depuis un village proche de Valdahon pour venir à notre petite réunion car elle ne trouve pas de structures ou artistes de l’estampe avec qui échanger sur cette technique proche de chez elle. Elle nous a même parlé de son projet de revenir habiter dans le Jura où elle a la sensation que la culture est plus présente, plus dynamique.
Ce témoignage nous montre que l’estampe mérite un regard plus pertinent sur le département jurassien et notamment sur le territoire dolois, où on retrouve plusieurs graveur et Le 36 qui fait côtoyer l’estampe, la peinture, la sculpture,… Le Jura compte plusieurs structures et artistes visant l’estampe, de La Fraternelle à Saint Claude en passant par Didier Muttel à Orchamps, Dominique Sosolic à Dole,… Il y a donc une forte présence de cette technique avec des acteurs connus et reconnus. Ce constat me fait penser qu’un festival sur l’estampe à sa place et que d’autres projets et événements pourraient voir le jour, comme une table ronde, des rencontres, ouverture d’atelier,… De belles et bonnes promesses pour l’avenir.
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